Nos souvenirs sont des fragments de rêves
Quels secrets cache la famille Rabell ? Puissante dynastie d’Helsinki, dans les années 1960, elle vit presque recluse dans son domaine en bord de mer. Seul le héros, adolescent, se lie avec les enfants Stella et Alex. Tout les sépare, mais dans la fougue de leur jeunesse, ils feront les quatre cent coups. Mais la passion amoureuse s’en mêle, et met en péril le clan Rabell…
La faille en toute chose
Noël approche : la campagne revêt son blanc manteau et s’égaye de joyeuses lumières. Toutefois, pour l’inspecteur-chef Armand Gamache, le temps des retrouvailles au coin du feu est troublé par des ombres menaçantes. Ses meilleurs agents ont quitté la section des homicides, son fidèle lieutenant Jean-Guy Beauvoir ne lui parle plus depuis des mois et des forces hostiles semblent liguées contre lui. Quand Myrna Landers, la libraire de Three Pines, lui demande de l’aider à retrouver l’amie qui devait la rejoindre pour les Fêtes, il saisit l’occasion d’aller se réfugier dans les Cantons-de-l’Est avec ceux qui lui sont restés loyaux. Intrigué par le refus de Myrna de révéler l’identité de la disparue, Gamache découvre qu’il s’agit de la dernière des quintuplées Ouellet. Au terme de son enquête, il trouvera certainement un assassin, mais pourra-t-il enfin trouver la paix ?
L’argent des farines
En août 1770, Metz, comme tout le royaume de France, souffre d’une disette, conséquence de deux années de mauvaises récoltes. Le prix du pain augmente. Les greniers de la ville se vident. Le peuple gronde. Deux boulangers sont assassinés sauvagement. Des paysans sont menacés. Des rumeurs circulent accusant des spéculateurs de faire des réserves de grain pour en faire monter les prix à leur profit. La communauté juive est sollicitée par l’intendant Charles Alexandre de Calonne pour mettre en œuvre un approvisionnement d’urgence en provenance d’Allemagne. Le temps presse et les troubles menacent la paix civile.
Augustin Duroch, jeune vétérinaire de talent, au contact quotidien avec le monde rural, est mandaté par l’intendant Calonne pour faire promptement la lumière sur cette coïncidence d’événements troublants. Les avances faites à Augustin par la captivante fermière du château de Grimont sont-elles dénuées d’arrière-pensées ? Les sentiments qu’il partage avec la belle Célia sont-ils durables ? Augustin s’engage dans une voie difficile qui pourrait le mener à sa propre destruction.
Un monde à portée de main
Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage.
Le soleil des rebelles
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu’il assiste impuissant au massacre de toute sa famille. Seul rescapé de cette boucherie ennemi héréditaire de la famille de Marcus qui va s’asseoir sur le trône, Marcus ne doit son salut qu’à la jeune Héloïse, fille d’Agnès, la lavandière du village qui l’accueillera sous son toit pour l’élever comme s’il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l’ascension paradoxale d’un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
La neuvième heure
Jim agite doucement la main en refermant la porte derrière sa femme Annie qu’il a envoyée faire des courses. Il enroule alors soigneusement son pardessus dans le sens de la longueur et le pose au pied de cette même porte. À son retour, c’est un miracle si Annie ne fait pas sauter la maison entière en craquant une allumette dans l’appartement rempli de gaz.
Les chevilles enflées après une journée à faire l’aumône, sœur Saint-Sauveur prend la relève des pompiers auprès de la jeune femme enceinte et des voisins sinistrés de ce petit immeuble de Brooklyn. La nouvelle du suicide étant déjà parue dans le journal, elle échouera à faire enterrer Jim dans le cimetière catholique, mais c’est très vite toute la congrégation qui se mobilise : on trouve un emploi pour Annie à la blanchisserie du couvent où sa fille Sally grandit sous l’œil bienveillant de sœur Illuminata, tandis que sœur Jeanne lui enseigne sa vision optimiste de la foi. Et quand cette enfant de couvent croira avoir la vocation, c’est l’austère sœur Lucy qui la mettra à l’épreuve en l’emmenant dans sa tournée au chevet des malades.