NOUVEAUTES

« Voilà, ton mari est mort lui aussi, Anna. Ton mari, notre mari. J’aurais aimé qu’il repose à côté de toi. » Ellinor a soixante-dix ans. Elle vient de perdre Georg, son mari, et elle a rapidement décidé de vendre leur maison, dans la banlieue chic de Copenhague, afin de retourner vivre à Vesterbro, le quartier populaire de son enfance. Et Ellinor va se raconter. Elle s’adresse à Anna, sa meilleure amie, qui était la première femme de Georg. Et la maîtresse de Henning, son mari à elle. Anna et Henning ont été emportés par une avalanche dans les Dolomites, pendant des vacances que les deux couples passaient ensemble, au cours des années soixante. Ce roman d’une vie vécue longuement à la place d’une autre mêle les surprises, la ranc?ur, l’agressivité et la jalousie. Et les regrets : « Nous, qui ne sommes plus aimés, nous devons choisir entre la vengeance et la compréhension », écrit ainsi Ellinor. Ce livre est une apostrophe, à la fois exercice de deuil, de mémoire et de réflexion, où le « tu » donne une immédiateté nouvelle à la palette du grand écrivain qu’est Jens Christian Grøndahl.

Pour avoir voulu se jouer d’un tomte, sorte de lutin du folklore suédois, le jeune Nils devient pareil à sa victime, c’est-à-dire à peine plus haut que la main.
Voulant retenir son jars blanc, tenté par l’appel des oiseaux migrateurs, Nils oublie sa taille minuscule, et le voici emporté dans les airs.
S’ensuivent un voyage à travers la Laponie et la Suède, en compagnie des oies sauvages, et une série d’aventures mi-merveilleuses mi-réelles.

Le récit s’ouvre sur le suicide de Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík. Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 60, meurt dans un incendie. Le frère de Daniel essaie de découvrir ce qui liait ces deux hommes et comprend graduellement que, dans les années 60, certains enfants ont servi de cobayes dans le cadre d’essais pharmaceutiques et génétiques qui ont déraillé…L’enquête est menée parallèlement par le frère de Daniel et par une équipe de policiers parmi lesquels apparaît un certain Erlendur, accompagné du jeune Sigurdur Oli et d’Elinborg.

Exrême nord de la Norvège, 1890. La fougueuse Dina n’a pas survécu à ses blessures lors de l’incendie de Reinsnes.
L’église est bondée le jour de ses funérailles et, face à la foule, sa petite-fille Karna témoigne de sa confession: « Moi, Dina, j’ai de mes propres mains fait en sorte que le traîneau tombe dans le gouffre et provoque la mort de Jacob Grønelv. J’ai tiré un coup de fusil lapon sur le Russe Léo Zjukovsky et provoqué sa mort. Je me reconnais coupable. Je demande cependant qu’on libère mon corps. Dans la mer. » Puis Karna se mure dans le silence.
Quel destin pour l’héritière de Dina, égarée dans un monde tissé de non-dits et de désirs?